DIRASA vise à soutenir les universités tunisiennes dans leur processus d’amélioration de la gouvernance de la recherche universitaire en Tunisie en promouvant un dialogue et une coopération scientifique entre les acteurs du SNRI tunisien, grâce à la constitution d’un comité de veille stratégique et d’évaluation de l’impact de la performance, au sein de chaque EES, ainsi à sa mise en place d’un réseau tunisien de coordination national entre universités, centres de recherche, laboratoires et unités de recherche pilote.
Le présent projet vise trois groupes cibles principaux :
1) Le premier groupe cible est constitué de dirigeants (recteurs, vice-recteurs, chefs d’établissements et départements, doyens et vice-doyens chargés de la recherche universitaire) des universités tunisiennes qu’auront la possibilité à travers le projet de rencontrer leurs homologues européens et avoir donc la possibilité de comparer avec eux leur manière de définir leur système de veille stratégique sur la recherche ce qui contribuera à les guider dans la construction de leur propre stratégie de veille
2) personnel administratif (chefs de services des laboratoires et unités de recherche dans les universités tunisiennes) et personnel académique (enseignants, enseignants chercheurs) les responsables du pilotage et de l‘administration de la recherche, ceux qui sont chargés de la gestion opérationnelle de la recherche,
3) les chercheurs et les doctorants, qui bénéficieront des formations du WP3 sur la gestion de projets de recherche financé par la CE
Groupes Indirect :
La société en général (décideurs politiques, autres institutions nationales et locales que ne sont pas partenaires du consortium) qui participeront activement dans l’atelier de coopération avec la société. Ce groupe s’appropriera pleinement du projet après son cycle de vie pour garantir un impact à long terme, surtout la pérennité du dialogue et de la coopération avec la société en général.
Gouvernance de la recherche, gestion des ressources humaines et qualité de la recherche sont seulement certains de thèmes ciblés par le projet DIRASA, avec une attention particulière sur le renforcement des capacités des ressources humaines en termes de veille stratégique et prospective scientifique à travers la mise en œuvre d’un comité de veille.
L’introduction de thèmes et de programmes liés à la gouvernance de la recherche est basée sur le plan de la réforme du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Tunisie pour améliorer et développer la recherche au sein des EES tunisien. Le ministère de l’Enseignement supérieur a adopté aussi un autre plan stratégique pour la recherche pour la période 2017-2022 qui a identifié 6 priorités nationales : 1. Sécurité énergétique, hydrique et alimentaire / 2. Projet sociétal : éducation, culture et jeunesse / 3. Santé du citoyen / 4. Transition numérique et industrielle / 5. Gouvernance et décentralisation / 6. Economie circulaire.
Plusieurs axes de développement de la recherche ont été mis en avant : mettre en place un système national de la gouvernance de la recherche scientifique ; migrer vers un financement compétitif ; améliorer l’autonomie administrative et financière et développer l’assurance qualité ; développer la valorisation, le transfert de technologie et la diffusion du savoir.
De manière collatérale, DIRASA traitera également de la priorité « nouvelle technologies dans l’enseignement supérieur » de la catégorie « développement du secteur de l’enseignement supérieur et de ses liens avec la société », elle aussi identifiée en Tunisie comme pouvant faire l’objet d’un renforcement de capacités.
L’objectif sera de se confronter sur le futur de la recherche tunisienne en capitalisant les résultats du projet DIRASA en termes de veille stratégique et prospective scientifique (WP2), d’une meilleure gestion de la recherche et sa qualité (WP3), d’une visibilité et notoriété accrues soit à niveau national soit à niveau international pour une valorisation de la recherche (WP4) et enfin en termes d’une meilleure coopération scientifique et dialogue avec la société.
Objectifs spécifiques :
- Améliorer les compétences du personnel universitaire dans la gestion et l’assurance qualité de la recherche ainsi sur le domaine de la coopération internationale en matière de recherche ;
- Promouvoir la coordination entre toutes les parties prenantes impliqués dans la gestion de la recherche pour une meilleure valorisation des résultats de la recherche ;
- Développer les interactions entre la recherche et l’environnement socio-économique
Pour cela et pour atteindre ces objectifs, le projet permettra de faire un état des lieux des compétences disponibles, des ressources et des bonnes pratiques existantes dans le pays en matière de recherche universitaire. En deuxième lieu, DIRASA donnera les moyens aux personnels administratifs ainsi académiques, dont les dirigeants dans le sens plus large (c’est-à-dire recteurs, vice-recteurs chargés de la recherche, et directeurs des structures de recherche et écoles doctorales) pour renforcer leurs capacités de veille stratégique sur la recherche et prospective scientifique au sein de leurs institutions. Sachant que les chercheurs, les enseignants et les doctorants se trouvent la plupart de temps appelés à répondre à des appels à projet nationaux et internationaux et qu’ils n’ont pas toujours le temps et la capacité de veiller et trier des informations de plus en plus abondantes, le comité de veille stratégique jouera ce rôle. Cela est liée aussi à l’objectif 2 parce que perme effectivement grâce aussi aux formations délivrées par les collègues EU, de participer dans projets de recherche à l’échelle internationale. Le troisième objective sera réalisé grâce à la mise en œuvre par l’équipe de DIRASA d’une stratégie numérique au profit de majeure visibilité et de majeure qualité de recherches et publications, à travers la création de la plateforme numérique où tous les thèses et publications de doctorants seront publiés. Le projet DIRASA devrait permettre à chaque université tunisienne d’inclure de manière pertinente les ressources scientifiques dans la base des données. Cette plateforme d’abord, en lien avec les directions des universités et de leurs établissements concernés, améliorera la reconnaissance et la visibilité du travail effectué par les écoles et les doctorants. L’internationalisation de la recherche, sa qualité mais aussi sa notoriété seront aussi atteints grâce à un mécanisme d’échange qui sera établi parmi les partenaires du consortium qui visera à la participation et l’échange des chercheurs et enseignants dans les différents comités scientifiques internationaux. Le projet s’attachera à offrir des espaces de formation par l’échange interculturel, le partage de savoir et d’expériences, et la construction de projets collectifs (notamment l’organisation du symposium international.) Il développera des compétences transversales qui permettront aux doctorants de communiquer efficacement entre eux et auprès du grand public les objectifs et résultats de leurs recherches. Il offrira enfin un outil en ligne de valorisation et de partage ainsi une publication des tous les papiers et recherches présentés au Symposium. Enfin, la réalisation d’une formation de formateurs de qualité constituera un objectif clé dans la réussite du projet parce qu’assurera la pérennité des résultats obtenus.
3) Adéquation des objectifs au contexte tunisien et aux besoins des publics cibles.
Les objectifs répondent aux enjeux soulignés dans la partie D1 du présent projet. L’approche numérique des enjeux liés à l’internationalisation et visibilité de la recherche sont motivées par des contraintes de faisabilité. Les freins à la visibilité de la recherche, malgré la production scientifique nombreuse, peuvent être expliqués par divers facteurs structurels liés à la gouvernance des universités tunisiennes (manque de coordination entre les composantes de formation et de recherche abordé au sein du projet KA102 SAGESSE) et au manque de connexion entre monde professionnel et institutions d’enseignement supérieurs.
Le projet s’appuie sur des ressources humaines et matérielles existantes en cherchant à leur donner plus d’efficacité par une mise en réseau de grande ampleur, une circulation des bonnes pratiques et des expériences, le développement cohérent de nouveaux supports pédagogiques mutualisés.
Durée : 3 ans ( 1er Février 2023 – 31 Janvier 2026)
Partenaires :
15 partenaires tunisiens (13 universités tunisiennes + le ministère de l’enseignement supérieur + l’ANPR)
5 partenaires européens ( UNIMED – CESIE – Université de Pise – Université de Pavie – Université de Rouen Normandie)
P1 USFAX
P2 UT
P3 UTM
P4 UCAR
P5 US
P6 UNIVGB
P7 UMA
P8 UM
P9 UVT
P10 UNIK
P11 UGAF
P12 UJ
P13 UZ
P14 MESRS
P16 ANPR
P17 UNIMED
P18 UNIPI
P19 UNIPV
P20 CESIE
P21 URN
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